Grégoire Marie, élève-ingénieur à l’ISAE-ENSMA, a remporté avec son équipe Horus l’édition 2022 de l’hackathon DefInSpace.
Le prix DefInSpace 2022 remporté par l’équipe Horus récompense la succession de :
* 36h de réflexion lors de l’édition locale du hackaton à Paris, constituant la phase éliminatoire entre 246 étudiants et jeunes actifs, répartis en 48 équipes sur 3 pays.
* des demi-finales et finales disputées à Coeur Défense par les gagnants des éditions locales, en présence :
– du Chef d’État Major de l’Armée de l’Air
– du Commandant de l’Espace
– de 3 agences partenaires :
CNES, ONERA, Agence de l’Innovation de Défense
– de 16 entreprises de premier plan du secteur spatial, sponsors du DefInSpace :
ArianeGroup, Airbus, Thales, Safran, AerospaceLab, Capgemini, CGI, CSGroup, ESSP, Expleo, MathWorks, Preligens, SCASSI, SopraSteria, Telespazio, Way4Space
La thématique du challenge technique auquel a participé l’équipe Horus était d’imaginer le STM (Space Traffic Management) de demain.
On peut le comparer au trafic aérien ou maritime, auxquels il emprunte plusieurs concepts, dont la nécessité de détecter tous les objets évoluant dans l’espace contrôlé.
C’est pourquoi l’équipe Horus a proposé une solution technologique visant à fournir un service de détection sur orbites basse et moyenne, d’objets > 2 cm pouvant être passifs. Mêlant COTS et IA, elle fait appel aux technologies les plus pointues dans le domaine de l’aviation et du spatial, pour créer des capacités disruptives.Le tout pour un coût de développement et un délai de commercialisation dérisoires en comparaison avec des systèmes à capacités égales.
Il leur paraissait nécessaire de fournir une solution aux problématiques spatiales militaires actuelles, le DefInSpace étant imaginé par le Commandement de l’Espace. L’objectif est atteint en proposant de nouveaux senseurs permettant d’alimenter les futurs SSA (Space Situational Awareness) data-pools du CdE, en pleine montée capacitaire.
Mais le système Horus est également applicable au domaine civil, pour lequel le suivi des débris de moins de 10 cm, aujourd’hui quasi-indétectables, est un enjeu vital. Ceci dans un soucis d’éviter le syndrome de Kessler, à l’heure de l’explosion du nombre de constellations en orbite basse.
Finalement, grâce à cette récompense, ils auront la chance d’assister à un lancement de fusée depuis le Centre Spatial Guyanais !
Une autre élève de l’ISAE-ENSMA était aussi présente dans l’équipe qui a terminé en 2e position.
Bravo à eux !
